Nous arrivons à Saigon par les airs (bien qu'en bus cela se fasse très bien et pour pas cher du tout)... mais bon, je me suis plantée. Enorme ville, qui grouille de scooter, motos, de gens. C'est un peu une claque de bruit et de vie que nous prenons en pleine tête.
Saigon, a quelques sites d'intérêts mais pas plus que ça. Nous l'avons trouvé pas très agréable pour les touristes, un peu polluée et sale.
Mais à Saigon, nous attendons l'arrivée de Bastien. Grâce à notre amie française Minh Phuong, nous rencontrons sa cousine et une amie qui vont nous faire découvrir la cuisine vietnamienne, et s'occuper de nous dans ce pays où nous ne comprenons pas un mot et sommes un peu déconcertés au début. Nous aurons passé une très bonne journée en leur compagnie. Etant très chargés (de souvenirs), la cousine de Minh, Giang, accepte de nous garder un sac avec lequel Bastien repartira en France. Du coup, nous sommes redevenus légers et pouvons nous déplacer plus facilement.
Et nous voilà, partis tous les 3 à la découverte du Delta du Mékong. Cela fait du bien de s'éloigner un peu de la ville et de son agitation. Nous aurons visité plein de petites îles qui fabriquent des douceurs à la noix de coco, de l'huile... et vivent de ça.
Puis nous partons plus au nord à Nha Trang pour profiter un peu de la plage et offrir à Bastien des vacances de rêves... qui se seront jouées à l'hôpital de Nha Trang pour bronchite sévère pour le loulou. 4 jours d'hôpital pour Bastien, puis c'est notre tour. Eh oui les microbes ça se partage. Sans parler de la difficulté à se loger dans cette ville aux tourisme russe uniquement, car c'est la fête du Têt (le nouvel an chinois). Donc avec nos courbatures, fièvre, toux et il faut changer de chambre et d'hôtel tous les matins. Éprouvant ça aussi. Nous retrouvons Man (rencontré à Saigon), qui nous aura "sorti" un jour de notre chambre d'hôpital. Cette bouffée de vie nous aura fait du bien.
Nous sommes donc malades, et très fatigués et une fois la maladie passée, nous décidons de ne pas poursuivre le voyage et de rentrer à Saigon pour que Bastien reparte pour la France. De toute façon, il ne nous restait plus beaucoup de jours avec lui.

Donc le Vietnam, ça s'est mal joué. Du coup, nous y retournons en mai pour aller visiter le nord et ne pas rester sur un sentiment d'échec. Le peu que nous avons vu était pas mal, mais c'était pas époustouflant.